Association nationale pour la Langue française Parlée Complétée

Si l’on souhaite que l’enfant sourd utilise au mieux son aide auditive et parvienne à utiliser la langue de façon satisfaisante, l’accompagnement par un(e) orthophoniste est nécessaire. Quel est le rôle de ce professionnel ?


L’orthophoniste exerce son activité en libéral ou en centre de soins.
Il éduque la parole et l’audition de l’enfant sourd. Il participe à l’émergence du langage.

Orthophoniste - surdité chez l'enfant

Des missions


Des objectifs

En éducation précoce (0 à 3 ans), l’accompagnement a lieu suite au dépistage de la surdité.
Il s’adresse à l’enfant et à ses parents et vise à :


Les contenus de l’accompagnement orthophonique

L’éducation auditive comprend plusieurs étapes : découverte des sons, discrimination, identification, mémorisation, localisation. A cela, s’ajoute le travail de l’intensité, de la hauteur, de la durée, du rythme. En l’absence de restes auditifs (ce qui est rare), l’appréhension du monde sonore se fait exclusivement par les sensations vibratoires.

Mais l’éducation auditive ne suffit pas. L’orthophoniste à recours à des aides complémentaires: l’éducation du regard, la lecture labiale, la LfPC, l’emploi de gestes signifiants, de désignations, la LSF…

Pour que l’enfant puisse s’exprimer, la rééducation orthophonique prévoit, à l’aide de différentes méthodes possibles (verbo-tonale, Borel-Maisonny, dynamique naturelle de la parole) :

• un travail de l’articulation

• un travail de la voix


L’orthophoniste aide l’enfant à accéder à la lecture et à l’écriture.


L’orthophoniste accompagne les parents dans leur réflexion sur :

• l’utilisation de messages codés ou de messages gestués ;

• l’utilisation du cahier de vie ;

• l’accompagnement auditif.


La LfPC en orthophonie


Le code LPC peut jouer un rôle de soutien et de précision dans l’articulation, mais il ne permet pas :

Tous ces éléments nécessitent des techniques rééducatives.


Remarque :
Le code LPC n’est pas réservé aux enfants qui « parlent bien »

puisqu’il agit sur le versant réception de la langue et non sur le versant production de la parole.